Une avancée technologique révèle la présence de produits chimiques nocifs dans l'eau potable

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Technologie
21-03-2024

Un nouveau capteur mis au point par des scientifiques du MIT promet de révolutionner la détection des contaminants dans l'eau potable, offrant une solution rapide et peu coûteuse pour protéger la santé publique et l'environnement.

L'eau potable livrée à domicile subit un processus de traitement rigoureux pour éliminer les contaminants et garantir qu'elle est propre à la consommation humaine. Cependant, un problème persiste : la présence de produits chimiques nocifs qui échappent aux méthodes de détection conventionnelles. Ce problème a été résolu par une équipe de scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui a mis au point un capteur innovant capable d'identifier des quantités infimes de perfluoroalkyles et de polyfluoroalkyles (PFAS).

Ces substances, connues sous le nom de "produits chimiques persistants" ou "polluants éternels", ont été associées à une série d'effets néfastes sur la santé, allant des problèmes de cholestérol au cancer. Jusqu'à présent, la détection de ces substances était un défi en raison du manque de technologies accessibles à grande échelle. La percée du MIT promet toutefois de changer la donne.

Timothy Swager, professeur de chimie au MIT et responsable de l'étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, souligne l'importance de cette innovation : "Nous sommes confrontés à la persistance à long terme de ces substances chimiques, il est donc essentiel de les détecter et de les éliminer". Le capteur mis au point par l'équipe de M. Swager s'est révélé capable de détecter des niveaux de PFAS aussi faibles que 200 parties par milliard dans les échantillons d'eau, ce qui pourrait fournir aux consommateurs un outil rapide et efficace pour tester leur approvisionnement en eau potable.

Les PFAS sont présents dans une large gamme de produits de consommation, des ustensiles de cuisine aux vêtements antitaches. Leur rejet dans l'eau, l'air et le sol présente de graves risques pour la santé et l'environnement. Bien que l'Agence américaine de protection de l'environnement ait fixé des limites pour certaines de ces substances, leur détection reste un défi.

Le nouveau capteur du MIT utilise une technologie de flux latéral similaire aux tests de dépistage rapide Covid-19, mais adaptée à la détection des PFAS dans l'eau. Cette méthode rapide et peu coûteuse promet d'être une solution efficace pour identifier et quantifier ces substances dans les réserves d'eau potable. Bien qu'elle se concentre actuellement sur la détection des PFAS acides, tels que le PFOA, l'équipe de Swager travaille sur une version à plus grande échelle qui permettra une détection plus sensible et sera conforme aux normes internationales.

En résumé, la percée du MIT représente une étape cruciale dans la protection de la santé publique et de l'environnement en fournissant une solution efficace et abordable pour détecter les produits chimiques nocifs dans l'approvisionnement en eau potable.

 

Référence

A new sensor detects harmful “forever chemicals” in drinking water| MIT News | Retrieved March 11th, 2024 from: https://news.mit.edu/2024/new-sensor-detects-harmful-forever-chemicals-drinking-water-0311

El genial invento para saber si el agua del grifo de casa tiene sustancias químicas peligrosas para la salud | Omicrono - El español| Retrieved March 14th, 2024 from:  https://www.elespanol.com/omicrono/tecnologia/20240314/ingenioso-invento-comprobar-agua-grifo-casa-contiene-sustancias-quimicas-cancerigenas/839416206_0.html

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